Coucou les meilleurs lecteurs du monde mondial !
Je vous l’avais promis depuis un moment et je tiens à tenir à ce que je dis, ma réputation et ma conscience en dépendent. La cinéphile, mangaka, otaku, ou comme vous voulez me définir va faire cet article hors série afin de vous démontrer une fois de plus qu’il y’a tellement de sens, de leçons, de philosophie dans les mangas et animés .
Au delà de tout, fan de mangas ou pas, j’aimerais que vous lisiez cet article avec beaucoup de minutie. Si vous n’avez pas encore regardé ce chef d’œuvre, je vous invite à lire cet article et mon petit doigt me dit que vous irez le regarder. Il est temps de passer à ce que j’ai retenu de Demon Slayer/ Kimetsu no Yaiba
Présentation de Demon Slayer
Le Shonen ( manga destiné principalement à la gente masculine adolescente) est un manga qui combine à la fois arts martiaux, drame, famille mais aussi mysticisme. L’animé compte aujourd’hui 2 saisons et 1 film.
L’histoire est celle d’un jeune garçon, Kamado Tanjiro, qui vend du charbon et vit à la montagne, où il fait extrêmement froid. Il y réside avec sa famille, son père étant mort très tôt, il est l’aîné d’une fratrie de 5 enfants avec comme seul parent, une mère pauvre. Alors qu’un jour, il décide d’aller vendre du charbon, ayant fini ses taches tard, il est hébergé pour la nuit par un habitant du bas de la montagne. Ce dernier lui raconte les atrocités causées par les démons à la tombée de la nuit. À son réveil, il retourne à la montagne pour rapporter le bénéfice de la vente de la veille, lorsqu’il tombe sur une image traumatisante : celle de sa famille en sang, blessée à coup de griffes, ensanglantée, gisant sur le sol. Seule survivante, sa petite sœur Nezuko qui malheureusement est devenue un démon.
Il décide de la transporter, de chercher un moyen pour sauver le seul membre de sa famille encore vivant. Il se lance alors à la quête d’un remède qui pourrait changer cette dernière en humaine à nouveau. De mal en pire, il doit sauver sa sœur qui essaie de le dévorer. C’est ainsi qu’apparaît, le pilier de l’eau, Giyu Tomioka, un pourfendeur ( chasseur et tueur de Démon expérimenté) qui va à son tour essayer de sauver Tanjiro en tuant sa sœur devenue un démon.
Au péril de sa vie, Tanjiro va combattre Giyu pour protéger Nezuko. Il affirme que c’est sa sœur, démon ou humaine. Une hérésie que ne comprendra pas Giyu. Plus tard, lors du combat inégal entre les deux, Nezuko tentera de défendre son frère Tanjiro ce qui gardera Giyu en admiration. Il demandera alors à Tanjiro de rechercher son maître pour qu’il devienne à son tour pourfendeur, en le rassurant qu’il existe bien une méthode pour redevenir humaine.
Je passe maintenant à ce que j’ai retenu du manga ? Allez, c’est plus bas ????
1- Rien ne s’acquiert réellement sans efforts
Tanjiro est l’exemple même de l’effort. Je disais à l’Etalon Noir que ce qui m’a poussé à regarder cet animé, c’est l’intensité du travail de Tanjiro. Lorsqu’il décide de suivre son premier entraînement de pourfendeur auprès d’Urokodaki, il subit des pressions extrêmes dans des conditions plus que mortelles. Air réduit, pièges mortels pour rentrer à la maison, temps de sommeil quasiment inexistant.
Pour sauver sa sœur, il est prêt à tout endurer. Combat extrême, plaidoyer émotif, échanger sa vie contre la sienne, il ne recule devant rien pour devenir un pourfendeur et défendre sa sœur . Cela m’a appris que dans la vie, lorsqu’on veut quelque chose, on se bat pour. Peu importe les obstacles, lorsque la chandelle en vaut la peine, la détermination ne doit pas flancher.
2- Le mal est parfois un problème d’angle de vue
Je suis convaincue que personne ne naît foncièrement méchant. L’environnement, un événement tragique, une pensée insufflée très tôt peut tout changer. Au regard de Demon Slayer, on constate que tous les démons ont une histoire. Aucun ne l’est devenu par choix. Soit c’était pour fuir une situation sans issue, soit par surprise. Et lorsqu’on regarde leur façon de mourir, ils se rappelaient d’une humiliation, d’une vie de famille triste, d’un événement qui a tout bouleversé et les a poussé à devenir des démons. Et lorsque Tanjiro leur ôte la vie, ils ressentent une certaine satisfaction.
Derrière chaque personne devenue méchante, amère, se cache une histoire. Et comme je le dis souvent, le bien et le mal sont des points de vue. Alors que tu penses faire du bien car tu es l’acteur de ton monde, l’autre le percoit comme du mal en tant qu’acteur de son propre monde.
3- La douleur révèle ce qu’il y’a de meilleur en chacun de nous
Une dame m’a dit une fois, c’est en pressant le citron que l’on obtient son jus. En le regardant, il ne produit rien. En le touchant, il ne produit rien. C’est en appuyant, en forçant, qu’on sort le meilleur de lui : son jus.
Sans la mort tragique de ses parents, Tanjiro n’aurait jamais eu la volonté de devenir un chasseur de démons,cherchant à éliminer le mal à la source. Il aurait vécu une vie normale en pensant que les démons étaient une légende. En devenant pourfendeur, il assainit un peu plus le monde du pouvoir des démons.
Il y’a des situations douloureuses prévues à certaines étapes de nos vies pour nous permettre d’évoluer. De développer une nouvelle capacité. Quelque chose de tellement caché au fond qu’il faudrait le provoquer pour sortir.
Il y’a bien évidemment de multiples leçons dans l’animé, mais je tenais à vous partager celles-ci. Aussi, en parallèle, on voit comment la femme peut être un excellent outil de motivation ( Zen’itsu qui brave sa peur de la forêt pour aller retrouver Nezuko), la puissance de la détermination ( Inosuke qui est un pourfendeur autodidacte). Alors, quelle leçon avez-vous tiré de Kimetsu No Yaiba ? Que souhaitez-vous voir dans la saison 2 du shonen ?
Allez, tenez la bise et laissez vos avis en commentaire ????
Je partage tout à fait l’avis de l’auteur, si je devais donner un exemple d’un personnage dans ce manga qui représente bien cette phrase « c’est en pressant le citron que l’on obtient son jus », je dirais Zenitsu Agatsuma.
Je suis hypé par le manga cette lecture , comme quoi il n’y a pas d’âge pour regarder un manga on peut tout de même y desceller une morale mieux une philosophie