L’africanisme sous les projecteurs avec la série « Le Futur est à nous »

Coucou les meilleurs lecteurs du monde mondial. Comment allez vous ? Si vous désirez mettre du piment dans vos soirées, je vous conseille de sortir le pop corn ou des tuber’chips pour un moment cinéma incroyable. Après le grand succès de Mami Wata, la réalisatrice Samantha Biffot et Canal + Original reviennent avec « Le Futur est à nous« . La première série quotidienne des créations Canal + qui compte 65 épisodes pour sa première saison.

Alors, vous vous demandez pourquoi cette série serait digne d’intérêt ? Votre blogueuse préférée a soulevé quelques points qui vont sans doute vous faire aimer cette série. Prêts ?

Le futur est à nous, une série de famille à regarder en famille

Si vous aimez le suspense, l’intrigue et les enquêtes fait maison, vous avez le programme idéal !

Je vous glisse rapidement le résumé de la série. Aby, Henri et Milel Konan sont les membres d’une petite famille qui quitte le Sénégal (pays de l’épouse Aby) pour aller en Côte d’ivoire ( pays de l’epoux Henri Konan). A leur arrivée, le mari met sa famille en garde contre sa famille à lui. Disant qu’ils sont dangereux. L’intrigue débute lorsque Henri Konan décide d’aller à un rendez-vous tardif et est retrouvé mort. De là, sa femme Aby et le mystérieux Ayile joignent leurs efforts pour tenter de découvrir l’assassin du mari de la jeune dame. Passionnant, pas vrai ?

De fil en aiguille, l’histoire semble s’affiner mais une vérité semble en cacher une autre et chaque épisode renferme sa part de mystère. Et c’est ce qui en fait tout son charme.

Une autre vision de la famille : une signature de Samantha Biffot

Sinon, je suis la seule à l’avoir remarqué ? De son plein gré ou par soucis de lever le voile sur les relations familiales africaines, la réalisatrice met un point d’honneur à mettre en avant la « fausse union » dans les familles africaines. Cette fraternité, amour familial semblant toujours cacher de lourds secrets et des scandales pour les générations à venir. Tout comme Olewina Aworet était la mère de son présumé petit frère ( cf la série Mami Wata), Aby Konan semble avoir eu une relation amoureuse avec Paul Konan, le jumeau de son défunt époux, sans le savoir ( Le Futur est à nous).

Entre perte d’honneur et de respect des riverains, « kongossa » , fétiches et affaire étouffée pour garder la face, l’on se retrouve facilement dans cette écriture cinématographique de la réalisatrice. Le message caché serait sûrement de rétablir la vérité pour ne pas détruire l’avenir des générations futures. Du moins, je l’ai compris ainsi. Et vous ?

Le rappel culturel : l’Afrique est UN

Outre le jeu de drague d’ Ayile qui représente le parfait « chasseur » gabonais dans sa prestance, nous pouvons lire de nombreux petits rappels culturels. D’abord, nous avons les accents. Ils auraient pu prendre des doubleurs de voix ou essayer de chercher des acteurs d’une même contrée. Mais, l’équipe a opté pour des accents sénégalais ( Halima Gadji), camerounais ( KIMY Star), ivoiriens ( MAHOULA KANE) et même burkinabes ( TIEKOUMBA DOSSO).

Par ailleurs, on retrouve aussi des petites phrases congolaises d’une des gérants du bar « Mbote na yo » , des interjections camerounaises et beaucoup d’argot ivoirien (noushi). C’est une belle façon de dire qu’ensemble, on peut faire de belles choses, cohérentes et où tous les spectateurs africains peuvent s’identifier.

Et si vous voulez en savoir plus sur la série, c’est le moment de télécharger Mycanal, comme ça même à l’heure de pause au bureau : soyez l’enquêteur et élucidez le mystère de la mort d’ Henry Konan ! Pour télécharger l’application, cliquez ici ( pour Android uniquement) ????

Supplions déja Samantha Biffot de ne pas nous faire un truc à la Olewina où elle s’est réveillée en Antarctique. On va apprendre seulement que « oh » ce n’était pas henry qui était mort, en fait, ils étaient triplés ????????????????. Allez, tenez la bise ????