Innovation Challenge du PNUD Gabon : 23.000.000 fcfa de financement pour les projets les plus convaincants

Coucou les meilleurs lecteurs du monde mondial. Le 27 Mai dernier au Nomad, votre blogueuse préférée a été convié à un événement d’un tout autre genre. J’ai assisté à la finale du concours d’Innovation organisé par le PNUD en réponse à la Covid-19, visant les porteurs de projets de sexe féminin et les jeunes. Un moment fort en émotion, car chacun des candidats a fait un pitch de deux (2) minutes afin de convaincre le jury et le public de la plus value de son initiative.

Vous ne suivez pas ? Alors, on va commencer par le début. Step by Step, on va y arriver parce qu’il avait quand même de grosses liasses d’argent à la clé, il faut comprendre ????

Le concours d’Innovation du PNUD… on en parle en détail

Lancé en Avril sur les réseaux sociaux dédié à leur activité, le PNUD Gabon a mis en ligne une affiche pour permettre aux personnes détentrices de solutions liées à deux (2) domaines notamment l’accès à l’énergie renouvelable et le développement des produits alternatifs à travers la valorisation des déchets. La finalité étant de pouvoir développer leur projet avec un appui de plus de 40.000$ soit 23.000.000 fcfa. Foire à questions, fiche d’inscription numérique et webinaire se sont enchaînés pour permettre à plusieurs gabonais, particulièrement aux femmes et aux jeunes, d’en comprendre les enjeux et de bénéficier d’un accompagnement conséquent.

Affiche de l’appel à candidature

Ce sont plus de 100 projets de retenus. De fil en aiguille, la sélection s’est affiné et la finale a vu neuf (9) candidats audacieux, avec des projets innovants en lice pour le financement octroyé par le PNUD.

La finale et les lauréats du concours… qui ont empochés le jackpot !

Après un mois et une semaine intensive, entre coaching, plan d’affaire et entraînement pour le pitch final, les candidats ont mis leur corps, leur mental à rude épreuve mais pour un résultat qui en valait la peine. C’est devant un jury de qualité composé du ministre du commerce, Yves Fernand Manfoumbi, le ministre de l’agriculture, Mve Ella Charles, le directeur de la SING, Yannick Ebibie, le représentant officiel du PNUD, Francis James , en plus du public, que les candidats ont dû faire un pitch convaincant de deux (2) minutes.

Ce fut tour à tour que chacun des candidats est passé sur la scène du Nomad, dans l’ordre suivant :

  • Elodie Nkoundi avec son projet La Ferme d’Emir;
  • Morence Fred Matemba avec son projet Eco-Char-Gabon;
  • Marie Odette Mouguissi avec son projet Mougoussi Farine;
  • Boris Efoua Aba’a avec son projet ABA ( Agri Business Activities) ;
  • Zita Elangmane avec son projet le four à manioc;
  • Samson Pongui avec son projet de la Coopérative Omega Culture;
  • Pauline Missang avec son projet Sublime Food Industry;
  • Perky Wilfried Obame Mve avec son projet de la mouche soldat noire ;
  • Natacha Ntsame Zue avec son projet NutriFood;

Avant la délibération, il y’a eu la prestation du talentueux Slam Master No, qui est venu déclamer son slam et a ému tout le public. Un talent de plus à mettre plus en valeur dans l’écosystème artistique gabonais.

En définitive, les neuf (9) candidats ont été les neuf lauréats du concours et ont bénéficié chacun d’un accompagnement financier selon les demandes de chacun allant de 8.000.000 à 23.000.000 et d’un accompagnement physique par des experts pendant 8 mois.

Photo de famille

La rencontre s’est soldé par un cocktail au bord de la piscine du Nomad. On dirait que c’était ma partie préférée ????. Entre autres, le PNUD a octroyé un financement en numéraire à quelques entreprises locales sous recommandation des lauréats. Une enveloppe de 500.000 fcfa afin de renforcer l’économie gabonaise.

J’ai été particulièrement heureuse de voir de jeunes gabonais et parmi eux une maman, madame Mouguissi, avec la possibilité de migrer de la production artisanale à la production semi-industrielle. Au delà de leur projet qui ont été récompensé, ce sont des jeunes gabonais qui créeront de l’emploi, qui produiront des denrées locales réduisant ainsi les importations et une meilleure santé économique. Ce sont des initiatives que plusieurs ministères et organismes locaux devraient mettre en place plus souvent pour aider la nouvelle génération d’entrepreneurs à sortir des problèmes liés aux finances. Il y’a des génies sur le sol gabonais, parfois, ce sont les finances qui font défaut. In fine, ce fût un moment de qualité, qui a favorisé également le networking.

Aude Sharys, blogueuse gabonaise

Merci au PNUD pour cette belle opportunité.

Voili voilou, on a fini. Alors, qu’est ce qu’on dit ? Merci Aude Sharys, notre blogueuse préférée. Allez, tenez la bise ????